Joël Dicker
Présentation
C’est à Genève que Joël effectuera toute sa scolarité. Il a étudié le droit à l’Université de Genève, d’où il sortira diplômé en 2010.
Depuis son plus jeune âge, Joël se passionne pour l’écriture. A l’âge de dix ans, il fonde La Gazette des Animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années. A 20 ans, il fait ses premiers pas d’écrivain. Une première nouvelle, Le Tigre, est primée en 2005 dans le cadre du Prix International des jeunes auteurs. A l’âge de 24 ans, il écrit Les derniers jours de nos pères, un roman qui raconte l’histoire véritable et méconnue du SOE, une branche noire des services secrets britanniques qui ont notamment formés les résistants français durant la Seconde guerre mondiale. En 2010, il soumet Les Derniers jours de nos pères au Prix des écrivains genevois, un important prix décerné tous les quatre ans pour le roman, et qui récompense des manuscrits uniquement. Joël reçoit ce prix en décembre 2010, et les Editions de l’Age d’Homme proposent de l’éditer.
Les Derniers jours de nos pères, paraîtra finalement au début janvier 2012, en coédition De Fallois / L’Âge d’Homme. Mais depuis début 2010, depuis qu’il a terminé Les Derniers jours de nos pères, Joël est plongé dans l’écriture d’un nouveau roman, plus contemporain. C’est une envie de longue date : écrire un roman américain, long et haletant. Il reprend chacun des retours qu’il a eu pour le manuscrit des Derniers jours de nos pères et décide de retravailler son style. Quant à l’Amérique du Nord, il la connaît bien : enfant il a passé tous ses étés en Nouvelle-Angleterre. Après deux ans de travail acharné, le manuscrit « américain » et ses 670 pages est achevé en mai 2012 et paraît en septembre 2012. Il s’intitule La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert. Il reçoit le Grand prix du roman de l’Académie française 2012. Il a fait partie de la sélection finale pour le Prix Goncourt 2012. Il reçoit le prix Goncourt des lycéens 2012. Il a été traduit en plus que 40 langues et est paru dans plus de soixante pays.
En septembre 2015 paraît son troisième roman, Le Livre des Baltimore.
www.joeldicker.com
Focus sur…
4ème de couverture
À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente : il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.
Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille avec qui il aurait eu une liaison.
Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événe- ments : l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?
Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.
A propos de ce livre… par Joël Dicker
« Surtout soyez ambitieux ! » La scène se passe dans l’arrière-salle de la Librairie du Rameau d’Or, à Genève, là où Vladimir Dimitrijevic, légendaire patron des éditions L’Age d’Homme, tient séance tous les samedis. C’est au début de l’année 2011. Quelques semaines plus tôt, Vladimir Dimitrijevic m’a proposé de publier mon premier roman « Les derniers jours de nos pères ». Depuis, je ne cesse de venir le voir pour lui demander « Quand ? » « Comment ? » et toutes ces questions légitimes qui tracassent ceux qui vont voir un de leur texte prendre vie sous forme de livre.
Ce jour-là, il me prie de cesser mon cirque du samedi et de ne pas m’inquiéter :
– J’ai édité plus de 4’000 titres dans ma vie, me dit-il. Et vous ? Combien en avez-vous édité ?
– Heu… zéro.
– C’est bien ce que je pensais. Je suis l’éditeur, vous êtes l’écrivain. Allez écrire.
– Justement, je travaille sur un nouveau roman.
– Quel genre ?
– Un roman américain.
Il sourit. Il me parle des Américains. Il me parle de Faulkner et de Wolfe. « Thomas Wolfe, précise-t-il, pas Tom Wolfe ». Je n’ai jamais lu Wolfe, mais je hoche la tête bêtement, de peur qu’il me prenne pour un imbécile.
– En Nouvelle-Angleterre.
– C’est très bien…
Il me raccompagne sur le pas de la porte de la librairie, pour se débarrasser de moi. Et il me répète : « Surtout soyez ambitieux. »
Vladimir Dimitrijevic était un personnage hors du commun. Après cet épisode, à chacune de nos rencontres, il me demandera, enthousiaste, des nouvelles de mon roman américain.
Malheureusement, il ne le verra jamais : Dimitri se tuera sur la route à la fin du mois de juin 2011. Il me faudra ensuite encore presque une année pour mettre un point final au texte, qui sera achevé en mai 2012, avec le titre provisoire de : « La Vérité à propos de l’Affaire Harry Quebert ». Il deviendra ensuite « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert ».
la vérité sur l’affaire harry quebert
Publications
2005 Le Tigre, Editions de l’Hèbe, Charmey (Recueil des lauréats du Prix international des jeunes auteurs)
2012 Les Derniers jours de nos pères, Coédition : De Fallois, Paris / L’Age d’Homme, Lausanne
2012 La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, Coédition : De Fallois, Paris / L’Age d’Homme, Lausanne
2015 Le Livre des Baltimore, Editions De Fallois, Paris