La Société Genevoise des Ecrivains (SGE) encourage, avec passion, la création littéraire, tous genres confondus.
Elle œuvre pour la promotion et la défense des écrivains qui ont une relation particulière à Genève et ses environs. Toujours heureuse d’accueillir de nouveaux membres, la SGE accepte en son sein des auteurs qui partagent ses valeurs et son attachement à Genève et sa région. Soutenue par la Ville de Genève, elle participe également à la vie culturelle genevoise et décerne chaque année un prix.
Qui sommes-nous ?

des évènements
Active depuis de nombreuses années dans la vie littéraire genevoise, la Société Genevoise des Ecrivains propose régulièrement des évènements et manifestations visant à encourager la production littéraire d’auteurs liés et attachés à Genève et ses environs.
Prix du roman 2022 de la SGE
Le grand prix du concours littéraire 2022 organisé par la Société Genevoise des Ecrivains est attribué à Maurice Darier pour son roman Une nuit en Flandre. Graziella Corvini obtient quant à elle une Plume d’or pour son ouvrage, L’ancre du destin.
Composé d’Alix Parodi, présidente du PEN club suisse romande, de Geneviève Bridel, journaliste, d’Oliver May, écrivain genevois et de Moreno Macchi, chroniqueur littéraire, le jury a choisi d’attribuer le prix 2022 de la Société Genevoise des Écrivains à Maurice Darier pour son roman, Une nuit en Flandre. Chaque année la Société Genevoise des Ecrivains, distingue à tour de rôle une œuvre théâtrale, une œuvre poétique, un essai et un roman. « 8 kilos de papier, 2791 pages A4, 1 recueil de nouvelles et 18 romans. Une très bonne cuvée à l’aveugle ! », lance amusé René Rieder, président du jury. En effet, les manuscrits sont transmis anonymement, ce qui garantit une objectivité absolue quant au choix du jury.
L’engagement dans la littérature genevoise
L’un des buts de la Société Genevoise des écrivains est de mettre en évidence les ouvrages et les auteurs qui ont un rapport avec la cité lémanique, à travers les siècles, en faisant, bien entendu, une large place aux contemporains. Ainsi s’organisent depuis plusieurs années des Journées consacrées à un thème précis. Furent successivement traités les rapports entre écrivains genevois et le roman historique, puis l’amour, le roman policier, la science-fiction et la fantasy. Tous, à l’exception du roman policier, donnèrent lieu à une publication, sorte de recueil d’actes, souvent remaniés, des communications présentées lors de la Journée dédiée.
En 2020 s’est tenue la cinquième Journée consacrée au thème de l’engagement. Il ne s’agissait plus dès lors d’une réflexion sur l’œuvre, mais sur les liens entre l’auteure, l’auteur et l’engagement qui se trouvait au coeur de ses livres. À l’écrire ainsi, le thème paraît évident, presque trop simple. Toutefois, l’engagement, qu’il s’agisse d’une idée fondamentale, d’un projet de vie ou d’une volonté spirituelle ou politique est si divers, si parcellaire qu’on doit bien faire un choix, car les écrivains genevois sont friands d’engagements, ici ou ailleurs. D’une certaine manière, tous sont engagés, même ceux qui paraissent les plus éloignés des contingences du monde ou des circonstances de la vie.

Message du président
Chers membres ou futurs membres de la SGE,
C’est à la fois un honneur et un plaisir d’assumer la présidence de la Société Genevoise des Ecrivains. Je suis sensible à la confiance qui m’est ainsi faite et j’espère l’honorer de la meilleure manière possible. En accédant à cette fonction, j’aimerais porter mon regard dans deux directions : d’abord, vers le passé de notre société, qui remonte, vous ne l’ignorez pas, au XlXème siècle, une longue existence assurément, riche des écrivains qui se sont succédés, des rencontres organisées, des archives accumulées. En résumé, un patrimoine littéraire précieux qu’il s’agit bien entendu de préserver. Que cela ne nous empêche cependant pas, et c’est le second volet, d’envisager l’avenir. Cet avenir, inscrit dans la tradition qui est la nôtre, nous permettra de compter de nouveaux auteurs parmi nos membres, tout en incluant, et ce sera un aspect nouveau, des amis de la littérature, des personnes qui lisent comme ils respirent, toujours et encore. En effet, nous souhaitons ouvrir des portes, partager nos intérêts et donner à notre maison une dimension large et accueillante. Pour le dire autrement : goûtons au plaisir d’être ensemble tout en évitant l’entre-soi, être Genevois, mais universel aussi. Je ne crois pas que cela soit incompatible, au contraire. Aujourd’hui, on dit le livre menacé. Ces Cassandres ont sans doute tort, mais pour déjouer leurs prédictions, toutes les forces doivent être mobilisées : celles des familles d’abord (qui dira assez le plaisir de l’enfant petit à qui sont proposées des lectures à haute voix ?), celles des écoles et des enseignants dont le travail essentiel mérite notre admiration, celles de tous les acteurs concernés : écrivains, éditeurs, bibliothécaires, libraires, diffuseurs… À chacune et à chacun, son rôle, essentiel, dans ce qui forme une chaîne de culture et de découvertes. Une polyphonie donc, à laquelle, la Société Genevoise des Ecrivains est fière d’appartenir, certaine de pouvoir y contribuer, avec la volonté de servir la littérature et les livres.
Harry Koumrouyan
Nos auteurs

Fawzia Assaad
Philosophe et romancière égyptienne, née au Caire. Vit à Genève. Élève de Maurice de Gandillac et de Jean Wahl. Docteur ès-Lettres, elle a fait ses études à Paris, en Sorbonne, et enseigné la philosophie au Caire, à l’Université de Aïn Shams.

Emilie Bilman
Emilie Bilman a obtenu son Bachelor de philosophie, psychologie, et littérature anglaise de l’université de Tel-Aviv et, plus tard, sa licence ès lettres de l’université de Lausanne où elle était l’éditrice principale du journal universitaire, L’Auditoire.

Jacques Boesch
Jacques Bœsch (Genève, 20 novembre 1949), auteur d’une cinquantaine de livres d’auteur tous publiés aux Éditions du Scorpion bleu, a été, d’octobre 1998 à juin 2010, responsable des affaires culturelles des Hôpitaux universitaires de Genève.