Martine Ruchat
Présentation
Par ailleurs, elle a développé depuis 2008 une pratique d’écriture biographique mêlant le travail sur les sources d’archives (manuscrites ou orales) et une écriture de type essayiste en articulant archives et fiction narrative. Depuis cette date, elle a ainsi publié quatre ouvrages biographiques :
• Roland Assathiany, un fonctionnaire militant, en collaboration avec le sociologue Alain Vilbrod, chez L’Harmattan, à Paris ;
• Le Roman de Solon, enfant placé voleur de métier (pour lequel elle a reçu le 2ème prix de l’essai de la SGE) ;
• La passion selon Charles-Henri Rapin et Edouard Claparède ;
• A quoi sert l’éducation, tous les trois chez Antipodes à Lausanne.
• Ruchat, M. et Bolli, M. Le deuil partagé. Genève : Edition du Tricorne, 2012
• Ruchat, M. ‑ Inventer les arriérés pour créer l’intelligence. L’arriéré scolaire et la classe spéciale. Histoire d’un concept et d’une innovation médico-pédagogique, 1874-1914, Lang, Collection Exploration, 2003, 237 p.
• Ruchat M.‑ Les chroniques du mal. Le journal de l’éducation correctionnelle (1850-1918), Genève, Passé, présent 1998, 214 p.
• Ruchat, M.‑ L’oiseau et le cachot. La naissance de l’éducation correctionnelle en Suisse romande au 19e siècle, Genève, Edition Zoé, 1993. 252 p.
Elle a également contribué à rédiger les pages consacrées à trois pédagogues genevoises, Alice Descoeudres, Louise Lafendel et Mina Audemars dans Les femmes dans la mémoire de Genève, aux éditions Suzanne Hurter, à Genève.
Son dernier manuscrit Elisabeth H., dont la parution est prévue pour 2021, a reçu le 1er prix de l’essai de la SGE en 2019.
Le Prix de l’Essai de la Société Genevoise des Ecrivains a été décerné le 10 décembre 2019, aux auteurs :
Mme Martine Ruchat pour sa biographie Elisabeth H. une femme comme les autres
Annick Ettlin pour son étude littéraire Peut-on vouloir croire? Enquête sur la poésie moderne (Rimbaud, Mallarmé, Valéry).