Glorice Weinstein
Présentation
A l’âge de quinze ans, elle gagne le premier prix ex aequo à un concours de nouvelles organisé par l’hebdomadaire français « Actualités » édité au Caire et disparu de longue date. Elle aimerait faire des études de lettres mais le destin en décide autrement.
Sous l’ère nassérienne, elle quitte l’Egypte en 1958 pour Genève et c’est le début d’un long exil, loin de son pays natal, loin de sa famille restée en Egypte. Elle fait avec succès des études de psychologie à l’université de Genève. Recommandée par André Rey qui fut son professeur, elle trouve un poste de psychologue à la Policlinique Universitaire de Lausanne de l961 à 1965. En raison de son statut « d’étrangère sans papiers nationaux », elle reste domiciliée à Genève.
En 1965, on lui propose un poste de psychologue dans l’un des collèges du Cycle d’Orientation qu’elle accepte afin de revenir totalement à Genève.
En 1974, elle est naturalisée suisse, ce qu’elle considère comme une grande chance et un espace de liberté nouveau.
En 1980, à la suite de la signature du traité de paix égypto israélien, elle peut se rendre en Egypte pour des vacances et revoit sa famille après 22 ans de séparation. Cette même année, elle obtient un diplôme de spécialisation en psychothérapie ainsi que le doctorat en psychologie de l’université de Genève avec la mention « excellent ».
Parallèlement à son activité de psychologue au collège de Budé, elle pratique à temps partiel la psychothérapie en cabinet privé, enseigne comme professeure suppléante en 1981 à la faculté de Lausanne et de 1984 à 1988, comme « chargé de cours » à la faculté de Psychologie de l’Université de Genève. Son domaine de recherche privilégié est le sentiment de valeur personnelle et l’image de soi.
Elle publie divers articles dans des revues de psychologie ainsi qu’un ouvrage et un manuel parus en édition scientifique spécialisée. Ces dernières années, elle participe activement, en temps que « chercheur étranger » au groupe de recherche d’épistémologie clinique comparative et d’applications psychothérapeutiques de l’Université Paris VIII..
A sa retraite, elle s’adonne enfin à son activité préférée l’écriture, gagne le prix de la nouvelle 2005 décerné par la Société Genevoise des Ecrivains dans le cadre de la Fureur de Lire et publie quelques nouvelles dans des journaux divers.
Publications
Traduction espagnole de « Le Goût du voyage » de Jean-Paul Caracalla, Compagnie des Wagons-Lits/Flammarion, 2001
Traduction française de « Fabiola, Reina desde siempre », Fermin J.Urbiola, Desclée de Brouwer-Editions Mols, 2012
Monographie sur Jean-Luc Outers, L’Âge d’Homme, 2013,
Publications en attente
Traduction française de « Fluyen permanentes », de Julia Escobar, en quête d’éditeur
Traduction française de « Nadie dijo que fuera fácil », de Julia Escobar