
Merveilles cachées du paysage,
au miroir de la littérature genevoise
L’écrivain face au paysage genevois : thème magnifique qui paraît facile à traiter tant les noms viennent naturellement à l’esprit, vernaculaires ou étrangers. En réalité, il s’agit d’un thème difficile, dont la focale peut se régler de manière très différente suivant les auteurs et autrices concernés, parce qu’au fond, chaque écrivain possède son paysage genevois, qu’il dépeint à sa manière et n’entend guère partager avec d’autres sinon avec ses lecteurs. S’il existe une ou deux écoles genevoises de peinture, suivant les siècles, on ne connaît guère d’école d’écriture genevoise du paysage.
Et d’ailleurs de quel paysage devrait-il s’agir ?
Celui de la ville, longtemps blottie dans ses remparts, dans ses cours étroites, dans ses places exigües, dans ses rues peu avenantes, avant de s’ouvrir au soleil, au lac et à la lumière, tandis que montaient les étages et que des tours de verre et de béton remplaçaient les vieilles tours médiévales, symboles de féodalité, détruites dès 1849, comme, un siècle plus tard, les murailles de Pékin, victimes du même symbole. Ou celui de la campagne, dont l’aspect n’est guère plus immuable que celui de la ville, avec des haies qui disparaissent face aux changements des méthodes de culture, des hutins dont ne subsistent plus guère qu’un mot et des images brouillées, ou des essences arboricoles qui évoluent de l’orme et du chêne au cèdre en passant par le marronnier, le sapin ou le platane.
Prix de vente : CHF 20.00
Contacter Mme Suzanne Hurter 079 200 80 25
Bernard Lescaze,
La plume et le pinceau
René Rieder
L’émergence du paysage dans la littérature
Jacques Berchtold
Ruisseaux et rossignols, éléments enchanteurs du paysage chez Rousseau
Daniel de Roulet
Horace-Bénédict de Saussure et le paysage
Mélanie Chappuis
Les paysages intérieurs d’Albert Cohen
Daniel Maggetti
Ville sentimentale : la Genève de Pierre Girard
Bernard Lescaze
Vues droites et perspectives cavalières
Du paysage au coeur chez Jean Marteau
Christiane Kolla
Marches, film d’après le récit éponyme de Charles Mouchet
René Rieder
Le Lignon : de la pastorale au roman social.
Le paysage dans La Désaffection de Jean Vuilleumier
Sergio Belluz
Urbi et orbi. Genève dans l’écriture topomancienne de Luc Weibel
Anne Lavanchy
Fenêtres sur l’ailleurs. Les paysages genevois chez Catherine Safonoff
Catherine Alexandra Graf
Permanence et impermanence du paysage.
Les oscillations fluctuantes d’Anne Brécart
Sita Pottacheruva
Sous le bitume, les mots.
Le paysage urbain genevois dans l’écriture de Joseph Incardonna
L’engagement dans la littérature genevoise
Qu’est-ce qu’un écrivain engagé ?
Si la question peut sembler simple, la réponse est plus complexe qu’il n’y paraît. Un auteur peut s’engager, dans sa vie ou dans son œuvre pour de multiples raisons. Il peut s’attacher à défendre une cause, politique ou sociale, à lutter contre la torture ou en faveur de la nature. Il peut défendre la démocratie, la justice sociale, l’égalité des chances ou le féminisme.
Aller à la rencontre de l’autre, découvrir le monde, forger un nouvel humanisme, les Genevoises et les Genevois l’ont souvent pratiqué dans leurs œuvres.
C’est à la rencontre de cet engagement, sous toutes ses formes, que cet ouvrage souhaite aller.
Prix de vente : CHF 20.00
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Introduction, Bernard Lescaze
Martin Rueff
« Tenir tête, faire front » Les premiers engagements de Jean Starobinski (1942-1946)
Martine Ruchat
Des écrits de femmes pédagogues engagées dans la vie 55
Georges Schürch
Pour l’édification de la jeunesse : « La Nique à Satan » d’Albert Rudhardt et Frank Martin
Karel Bosko
Romain Rolland, la solitude et l’universel
Rémi Baudouï
Engagement et Environnement. Robert Hainard et Denis de Rougemont
Barbara Roth-Lochner
Historiennes genevoises : quel engagement ?
Jacques Berchtold
L’engagement de Rousseau : la devise « vitam impendere vero »
Luc Weibel
Walter Weideli : une écriture masquée ?
Bernard Lescaze
Engagés ou dégagés ? De quelques écrivains nomades genevois
De l’amour chez les écrivains genevois
Comme pour tous les écrivains, l’amour offre une source d’inspiration inaltérable aux poètes comme aux prosateurs genevois. De Rousseau à Joël Dicker en passant par Amiel ou Albert Cohen certains des plus grands romans d’amour ont été écrits dans la cité lémanique. Il suffit de songer aux lettres de La Nouvelle Héloïse ou à la passion de Solal dans Belle du Seigneur. L’amour n’est pas que fiction, comme le prouvent le séjour de Casanova à Genève ou les lettres passionnées adressées à sa maîtresse par un professeur de mathématiques.
Il est des écrivaines et des écrivains plus rares, comme Alice Rivaz ou Pierre Girard qui étudient les replis du cœur humain, avec parfois une passion toute scientifique tels Denis de Rougemont faisant revivre le mythe de Tristan et Yseult ou Guy de Pourtalès dans La Pêche miraculeuse. Il y a aussi des liaisons torrides, des amours déchirées, celles de Germaine et Benjamin, qu’on pourrait qualifier de couple people. à dire vrai, le sujet est inépuisable. Et le philtre agit toujours, à travers le temps et l’espace.
Prix de vente : CHF 20.00
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Préface, Bernard Lescaze
Nicole Staremberg
Casanova en clair-obscur : philosophie, libertinage et écriture de soi
Bernard Lescaze
L’amour en vrai : une correspondance amoureuse genevoise en 1760
Léonard Burnand
Transpositions romanesques de la vie amoureuse : Germaine de Staël et Benjamin Constant, un couple en littérature
Luc Weibel
Amiel : aimer ou être aimé, telle est la question
Florence Raviola
Désir d’amour et quête de soi dans La Pêche miraculeuse
Alix Parodi
Amours girardiennes ou de la cristallisation
Daniel de Roulet
La passion selon Denis de Rougemont : une belle et désirable catastrophe
Anne Brécart
Les enfants de Caïn et l’amour passion
Valérie Cossy
Harmoniser un trio désaccordé ? Amour, désir et féminisme selon Alice Rivaz
Le roman fantastique et de science-fiction à Genève 1816-2016
A quand remonte le roman fantastique ou de science-fiction genevois ? Si l’on écarte les auteurs de Frankenstein et du Vampire, conçus à la Villa Diodati, en 1816, sans aucun doute à Rodolphe Töpffer et aux Aventures du Dr Festus. Mais, dès la fin du XIXesiècle, d’autres noms surgissent comme ceux de Camille Ferrier, d’Albert Trachsel, et, plus tard, ceux de Noëlle Roger et de Charles de l’Andelyn. Au début du XXIe siècle, on se bouscule sur ces espaces littéraires jadis en friche. Les jeunes auteurs font assaut d’inventivité, dans la forme comme dans le fond.
La Société genevoise des Ecrivains est heureuse de publier des nouvelles inédites de Florian Eglin et d’Eric Golay, comme un extrait de la grande saga de Laurence Suhner QuanTika. Trois études sur Camille Ferrier, Noëlle Roger et Charles de l’Andelym complètent le dossier auquel on a ajouté le DVD de Fadri Pinösch F comme Frankenstein, qui boucle le bicentenaire de la créature de Mary Shelley.
Une nouvelle fois, le patrimoine littéraire genevois se découvre d’une richesse insoupçonnée.
Prix de vente : CHF 20.00
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Préface, Pierre Strinati
Première partie
Bernard Lescaze,
Pourquoi non ?
A propos de l’imagination prodigieuse de Camille Ferrier
Luc Weibel,
Entre préhistoire et anticipation : Noëlle Roger
René Rieder,
De la Terre à la Lune
Clara Franceschetti,
Polidori et le vampire
Fadri Pinösch,
F comme Frankenstein. Le script 61
Seconde partie : Textes d’auteurs genevois contemporains
Florian Eglin,
L’étrange cas de la statue qui n’était plus là
et de celui qui la cherchait (mollement)
Laurence Suhner,
Vestiges
Eric Golay,
Quatre nouvelles
Aspects du roman historique genevois
Existe-t-il un roman historique genevois ? Le but des études réunies dans ce volume est de le démontrer. A dire vrai, les auteurs genevois de romans historiques ont souvent cherché leurs sujets dans des lieux exotiques ou des époques durant lesquelles Genève n’existait pas encore, ou à peine. Il suffit de songer à Sismondi, auteur d’un premier roman Julia Severa écrit en 1822 ou à Metin Arditi qui rédige son Turchetto deux siècles plus tard.
Pourtant, bien des auteurs choisissent des sujets genevois dans un cadre genevois, comme Charles Du Bois-Melly au XIXe siècle ou Catherine Fuchs et Micheline Louis-Courvoisier au XXe siècle. C’est à la découverte de ces écrivains qui ont su construire leur oeuvre en s’aidant ou en s’inspirant du patrimoine local, voire régional que ce livre invite.
Qu’il s’agisse de Louis Dumur, de Jean Marteau ou, plus près de nous de Liliane Roskopf, de Martine Ruchat ou de Nicolas Burri, sans parler du remarquable inconnu qu’est Camille Ferrier, ni oublier le roman graphique avec Exem, vous ne manquerez pas d’être étonnés de la richesse et de la variété du patrimoine littéraire historique genevois et vous serez tentés, peut-être, de mieux le connaître.
Prix de vente : CHF 20.00
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René Rieder,
« Ce qui les intéressait le plus, c’étaient les hommes »
Matthieu de la Corbière,
La Savoie médiévale vue au XIXe siècle par le roman historique
Alix Parodi,
« Au temps des guerres de Genève,
“Cher lecteur, ces dames du temps jadis….” »
Bernard Lescaze,
Castroleone ou le roman à l’ancienne mode
Nicolas Gex,
La Restauration genevoise de Louis Dumur : Un estomac d’Autriche
Doris Jakubec,
Jean Marteau et le roman historique
Roger Lewinter,
Pommes d’or, mécanique orange
Jean-Jacques Langendorf,
Que vive le roman historique
Liliane Roskopf,
Est-ce que j’écris des romans historiques ?
Nicolas Burri,
Association de mémoires
Martine Ruchat,
Le roman de Solon : les traces historiques d’un récit biographique
Roman graphique
Ariel Herbez,
Pallas et Zinzin, d’Excoffier à Exem
Exem,
L’oeil de Pallas